« C’est comme ça, la vie: si vous rencontrez un être humain dans la foule, suivez-le,… suivez-le. » Daniel Pennac
« Dans la vie, l’essentiel est de porter sur tout des jugements à priori. Il apparaît, en effet, que les masses ont tort, et les individus toujours raison. » Boris Vian
« Faut pas respirer la compote ça fait tousser! » Kadok
Depuis toujours, la communication est au cœur de mon parcours. Vidéo, écriture, podcast, sites web, conférences, cours dans les écoles et universités, ou encore cérémonies funèbres : chaque facette de mon métier partage un même objectif, celui de transmettre des informations adaptées au public.
Mon aventure académique a débuté par des études en Lettres à l’Université de Lausanne, où je me suis spécialisée en français et en histoire du cinéma. À 21 ans, avec ma première caméra, j’ai découvert ma passion pour la réalisation. Après une formation de réalisatrice et scénariste, j’ai élargi mes compétences en obtenant un master en anthropologie, où j’ai appris à maîtriser l’art de l’interview et du documentaire. Mon premier film, « Unique en son genre », a été sélectionné au festival Visions du Réel. Un master en Humanités numériques m’a ensuite permis d’explorer de nouveaux domaines tels que le podcast et la photographie.
Actuellement, je m’oriente vers une thèse centrée sur l’anthropologie audiovisuelle, qui proposera une analyse précise et comparative des possibilités, avantages et inconvénients de chaque médium dans la diffusion de la recherche auprès d’un public non universitaire.

Tandis que Bastien assure le tournage, je filme quelques plans d’ambiance et l’envers du décor,
avec la caméra de notre facilitatrice culturelle, Priyanka
Face à un monde qui m’effraie et à une détresse humaine et animale qui me touche, je m’efforce de ne pas sombrer en conservant mon sens de l’humour. Parfois maladroit ou inadapté, cet humour reste ma seule manière de me lever le matin en souriant. Je suis attentive à ce que mes films n’alourdissent pas une ambiance déjà pesante et j’espère que mon ton léger apporte un peu de douceur dans une atmosphère sociale souvent étouffante.
Mon esprit un peu bohème, mon enthousiasme (souvent épuisant) et ma tendance à envisager trop loin mes projets, augmentant systématiquement les difficultés, sont tempérées par mon collaborateur et grand amour, Bastien Mérillat. Passionné par le cinéma, il a, comme moi, suivi un parcours atypique pour arriver à la réalisation. Peu attiré par les écoles d’art et les genres de cinéma contemporain, il a préféré s’orienter vers des métiers techniques touchant au son, à la lumière et à la vidéo. Devenu techniscéniste dans le théâtre, il est un véritable « touche-à-tout ». Il passe des heures à bidouiller notre caméra, à tester, à regarder des youtubeurs monteurs ou cinéastes, et à visionner des cours pour maîtriser les astuces de DaVinci. Il est mon complément parfait : alors que j’adore construire une narration, diriger une équipe, des acteurs ou mener des interviews, Bastien est le pinailleur de l’équipe. Exigeant envers son travail et atteignant le syndrome du « jamais satisfait », il passe des heures à retravailler une petite scène sans jamais atteindre la perfection qu’il s’est fixée… et je trouve cela merveilleux.
Nous formons une équipe solide et travaillons en ping-pong : je fais un prémontage, il le bidouille, je le reprends, et ainsi de suite. Je garde la maîtrise de la narration et lui la décision finale sur les choix techniques. Ce sont
nos débats tardifs et interminables sur le choix des scènes (motivés par nos compétences respectives) qui m’ont donné l’idée d’inclure ces voix off qui amusent autant qu’elles questionnent dans le documentaire.